lundi 31 décembre 2018
vendredi 28 décembre 2018
jeudi 20 décembre 2018
TRAVAIL À FAIRE PENDANT LES VACANCES
Vous debez rédiger un article en relation à l'évolution avec un style monologue. Vous devez partir de l'article que j'ai publié sur le metissage entre l' Homme de Denisova et L'Homme de Neanderthal. Avec des donnés sceintifiques mais aussi avec une dose d'humour. Extewnsion: Une feuille (seulement recto). C'est un travail individuel et vous devez me le donner le 16 janvier.
mercredi 19 décembre 2018
METISSAGE ENTRE DEUX ESPECES DIFFERENTES DE L'HOMO SAPIENS
https://www.huffingtonpost.fr/2018/08/22/en-siberie-decouverte-dune-jeune-fille-agee-de-90-000-ans-metisse-de-deux-especes-humaines_a_23507327/?ncid=other_email_o63gt2jcad4&utm_campaign=share_email
Lisez cette nouvelle. Est-ce que vous avez des questions?
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mardi 18 décembre 2018
LA DISPARITION DES NEANDERTALIENS
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Synthèse réalisée par Frédéric
Woirgard
[1] E. Zubrow, in P. Mellars et C.
Stringer (dir.) , The Human Revolution, Edinburgh University Press,
1989.
[2] M. Ponce de León et al.,
PNAS, 105, 13 764, 2008.
[3] T. Weaver et J.-J. Hublin, PNAS,
doi:10.1073/pnas.0812554106, 2009.
[4] Helke Ferrie, « An interview with C. Loring
Brace », Current Anthropology, 38, 853, 1997.
[5] W. Henke, in Les Hommes
de Néandertal, éditions Errance, 2004.
NEANDERTAL – III LA RECHERCHE
Cinq scénarios pour une
disparition
Le dernier Neandertal est mort en Europe, il y a
un peu moins de 30 000 ans. Les conjectures foisonnent quant aux causes de son extinction. Il
est vraisemblable que la présence de l'homme moderne y soit pour quelque chose.
1 Démographie
- PEU
AVANT SON EXTINCTION, l'homme de Neandertal a dû partager son environnement
avec l'homme moderne. Or les deux espèces vivaient sur les mêmes ressources.
Dans un tel contexte concurrentiel, il a pu suffire d'un petit avantage
démographique pour faire la différence [1]. Taux de reproduction, mortalité,
âge au premier enfant, tous ces paramètres en faveur d' Homo sapiens lui
ont permis de développer des réseaux sociaux plus étendus. Pour
un progrès soutenu et une bonne transmission des innovations, il faut de la
densité et de la sécurité. Tout ce qui aurait manqué aux populations de Neandertal.
2 Accouchement
- NEANDERTAL
possédait la plus grosse tête jamais portée par un hominidé. Les accouchements
étaient-ils périlleux au point d'accroître significativement la mortalité de
l'enfant ou de sa mère ? Il est difficile de se faire une idée, tant les
bassins féminins fossiles en bon état sont rares. Cependant, une
étude présentée en 2008 indique que, mise en rapport avec la largeur du canal
de naissance, la tête du nouveau-né n'était pas plus volumineuse que ce qu'on
observe chez l'homme actuel [2]. Selon une autre équipe, le bassin plus primitif de la mère semblait
permettre un accouchement plus direct, sans torsion [3].
3 Climat
- L'ÉPOQUE
OÙ L'HOMME DE NEANDERTAL a disparu a été marquée par une succession de phases
froides et arides. Cette détérioration du climat aurait été fatale aux
dernières populations, par manque d'adaptation. Cette thèse a
toutefois été mise à mal très récemment (lire « Le froid, un allié provisoire
», p. 31). Loin de fragiliser les hommes de Neandertal, la phase polaire les
aurait protégés de l'homme de Cro-Magnon en maintenant séparées les deux
populations. Ainsi les néandertaliens au sud de la vallée de l'Èbre, en
Espagne, auraient été les derniers à disparaître, préservés, grâce au climat,
du contact avec les hommes modernes.
4 Hybridation
- LES FAIBLES POPULATIONS NÉANDERTALIENNES
auraient été « absorbées génétiquement » par celles de Cro-Magnon, bien plus
nombreuses. Cette thèse, longtemps défendue, en particulier par l'anthropologue
américain Charles Loring Brace [4], a bénéficié de la découverte en 1999, à
Lagar Velho au Portugal, d'un enfant mort il y a 25 000 ans et présenté un
temps comme un hybride probable entre les deux espèces. Des travaux récents sont revenus sur
cette conclusion. Par ailleurs, les analyses ADN effectuées sur l'homme
de Neandertal n'ont jusqu'à présent révélé aucune contribution significative à
notre patrimoine génétique (lire « La vérité viendra-t-elle des gènes », p.
40).
5 Affrontement
- NEANDERTAL
n'a pas survécu longtemps à l'arrivée de l'homme moderne. Aurait-il
été exterminé ? Une mandibule, peut-être néandertalienne selon Fernando Ramirez
Rozzi du CNRS, découverte dans la grotte des Rois, en Charente, révèle des
traces de décarnisation caractéristiques qui font envisager la possibilité que
l'individu ait été traité par des Cro-Magnon comme du gibier (lire « La
responsabilité de l'homme moderne », p. 36). De là à expliquer que l'homme de
Neandertal a été la victime d'un génocide, il y a un pas d'autant plus malaisé
à franchir qu'aucune trace archéologique ne témoigne d'affrontements directs
[5].
Synthèse réalisée par Frédéric
Woirgard
mercredi 12 décembre 2018
lundi 10 décembre 2018
L'HOMME DE DENISOVA
L'ancêtre de Denisova confirme sa
différence
Créé
le 23-12-2010 à 13h00 - Mis à jour à 18h07
Le
séquençage du génome d'un ancêtre vieux d'environ 40.000 ans, découvert en
Sibérie, confirme que cet individu appartient à une famille d'Homo encore inconnue,
ni Neandertal ni Sapiens. On ne connait pourtant de lui qu'une molaire et une
phalange.
Voilà une phalange et une molaire qui nous obligent à
reconsidérer l’histoire de l’évolution humaine, l’histoire des espèces humaines.
Découverts dans la grotte de Denisova en Sibérie en 2008, ces fragments n’appartiennent ni à un Néandertalien ni à un homme moderne, d’après l’analyse de l’ADN mitochondrial extrait de l’os de la main réalisée par l’équipe de Svante Pääbo, de l’Institut Max Planck d’anthropologie évolutive de Leipzig (Allemagne). Allant plus loin, ces chercheurs ont séquencé 70% de l’ADN nucléaire de l’individu, autrement dit de son génome, vieux de 30.000 à 50.000 ans. Ils confirment qu’il s’agit bien d’un ancêtre à part.
Pääbo et ses collègues, qui publient un nouvel article aujourd’hui dans la revue Nature, restent prudents: ils parlent d’un «homininé [un membre du genre Homo] archaïque» appartenant à la population disparue des "Denisoviens" et ne s’avancent pas à nommer une nouvelle espèce.
La molaire retrouvée sur le même site, dont l’ADN mitochondrial est similaire à celui de l’os, est elle aussi différente de la dentition des Homo neandertalensis comme de celle des Homo sapiens, confirmant la singularité des Denisoviens.
La comparaison du génome de cette ancienne habitante de la Sibérie –car il s’agit d’une femme- avec celui des autres Homo révèle qu’elle partage un ancêtre commun avec les Néandertaliens. Cependant, contrairement à ces derniers, les Denisoviens n’ont pas laissé de traces de leurs gènes chez les actuels habitants de l’Eurasie. Pour compliquer un peu plus le tableau, l’étude suggère que les seuls héritiers des Denisoviens seraient les Mélanésiens: en effet les anciens sibériens partagent un nombre important de variations génétiques avec les actuels habitants de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Cela impliquerait que les Denisoviens se soient mêlés avec les ancêtres des Mélanésiens. Où ? Quand ?... Ces observations laissent beaucoup de questions en suspens sur les routes empruntées par les anciens Homo et sur les relations entre les différents groupes. On aimerait disposer d’un squelette plus complet de ce mystérieux Denisovien pour en savoir plus.
Cette découverte incite également à regarder de plus près des crânes d’homininés découverts en Chine –comme le crâne de Dali âgé d’environ 200.000 ans- qui pourraient permettre de mieux comprendre la place des Denisoviens dans cette histoire décidément de plus en plus buissonnante et passionnante. Cécile Dumas. Sciences et avenir 23/12/10
Découverts dans la grotte de Denisova en Sibérie en 2008, ces fragments n’appartiennent ni à un Néandertalien ni à un homme moderne, d’après l’analyse de l’ADN mitochondrial extrait de l’os de la main réalisée par l’équipe de Svante Pääbo, de l’Institut Max Planck d’anthropologie évolutive de Leipzig (Allemagne). Allant plus loin, ces chercheurs ont séquencé 70% de l’ADN nucléaire de l’individu, autrement dit de son génome, vieux de 30.000 à 50.000 ans. Ils confirment qu’il s’agit bien d’un ancêtre à part.
Pääbo et ses collègues, qui publient un nouvel article aujourd’hui dans la revue Nature, restent prudents: ils parlent d’un «homininé [un membre du genre Homo] archaïque» appartenant à la population disparue des "Denisoviens" et ne s’avancent pas à nommer une nouvelle espèce.
La molaire retrouvée sur le même site, dont l’ADN mitochondrial est similaire à celui de l’os, est elle aussi différente de la dentition des Homo neandertalensis comme de celle des Homo sapiens, confirmant la singularité des Denisoviens.
La comparaison du génome de cette ancienne habitante de la Sibérie –car il s’agit d’une femme- avec celui des autres Homo révèle qu’elle partage un ancêtre commun avec les Néandertaliens. Cependant, contrairement à ces derniers, les Denisoviens n’ont pas laissé de traces de leurs gènes chez les actuels habitants de l’Eurasie. Pour compliquer un peu plus le tableau, l’étude suggère que les seuls héritiers des Denisoviens seraient les Mélanésiens: en effet les anciens sibériens partagent un nombre important de variations génétiques avec les actuels habitants de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Cela impliquerait que les Denisoviens se soient mêlés avec les ancêtres des Mélanésiens. Où ? Quand ?... Ces observations laissent beaucoup de questions en suspens sur les routes empruntées par les anciens Homo et sur les relations entre les différents groupes. On aimerait disposer d’un squelette plus complet de ce mystérieux Denisovien pour en savoir plus.
Cette découverte incite également à regarder de plus près des crânes d’homininés découverts en Chine –comme le crâne de Dali âgé d’environ 200.000 ans- qui pourraient permettre de mieux comprendre la place des Denisoviens dans cette histoire décidément de plus en plus buissonnante et passionnante. Cécile Dumas. Sciences et avenir 23/12/10
mardi 4 décembre 2018
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